Le montage est un peu la phase d'assemblage du film. On met bout à bout tout ce qui a été filmé, on fait les raccords, les transitions, on ajoute la bande-sonore (important la musique compte pour 40% du film) , les effets spéciaux, ...
Pour s'y retrouver parmi les kilomètres de pélicules tournées il y a le story-board qui donne des indications précises sur ce que doit être la scène et l'agencement des plans. Tout ceci répond à quelques règles, ex: lors d'un dialogue entre 2 personnes commencez à filmer le visage de la personne qui écoute avant la fin de la dernière sylabbe de la personne qui parle; quand on change de scène démarrer le fond sonore de la scène suivante juste avant que l'image apparaisse (ce sont des règles de bases, libre à vous ensuite d'apporter votre créativité, mais ces règles servent un peu de repères et évite d'avoir des résultat trop brouillons au cas où).
"Le final cut". Le montage est une étape artistique et surtout comme le disait Orson Welles c'est le seul moment où l'on peut exercer un contrôle sur le film. En fait, s'éxercent plusieurs pouvoirs: celui du réalisateur, celui des producteur et celui de la censure (arf!). Chacun de ces pouvoirs a à peu près la même puissance ce qui crée parfois des conflits en caricaturant un peu on a le réalisateur qui défend son travail et sa vision artistique, le producteur qui cherchent ce qui plaira le plus au public et la censure qui veille à ce que le film ne soit pas chocant, obscène...
La guilde des réalisateurs américains permet d'ailleurs à un réalisateur ne souhaitant pas associer son nom au film de se faire créditer sous le pseudonyme Alan Smithee (étonnant!)
Exemple célèbres de montage conflictuel Brazil, ou aussi Blade Runner avec ses fameuses 2 fin. A noter qu'aujourd'hui avec les DVD on peut découvrir de plus en plus les versions directors' cut qui correspondent à la vision souhaitée du réalisateur (parfois elles n'apportent pas grand chose, parfois elles changent la vision du film).
